les veilleurs [compagnie théâtrale] est une association loi 1901, créée à Grenoble en septembre 2007. Nos actions se composent en deux volets intimement liés : un volet de créations et un volet d’actions artistiques. Nous construisons nos créations au fil de nos rencontres avec les habitants sur les territoires où nous sommes installés. Nous mettons en scène des textes majoritairement théâtraux et contemporains, adressés aux adultes comme à l’enfance et à la jeunesse.
Pour nous, le théâtre est l’endroit de la pensée. Alors que nous utilisons quotidiennement de moins en moins de mots pour appréhender un monde de plus en plus complexe, il nous semble important de défendre cet espace où chaque mot est choisi, où chaque phrase ouvre au sensible. Nous nous attachons à l’aspect formel des écritures contemporaines, à ce qu’elles proposent déjà comme structure, comme tension, comme souffle, comme rythme. Nous cherchons à faire entendre des écritures théâtrales qui portent en elles une dimension poétique et une dimension politique, sous-tendues par des questions éthiques. Nous aimons les textes qui nous permettent de regarder le monde autrement et d’engager ou d’ouvrir une discussion, qui nous encouragent à contourner nos propres normes et à emprunter des chemins de traverse qui permettent d’aller voir ailleurs.
Dans notre travail, le texte n’est jamais prétexte à un acte théâtral, il en est l’essence même. Nos partis pris dramaturgiques se font dans le détail des mots, dans l’ombre et dans la lumière. Nous agissons sur les sensations physiques du public. Nous travaillons au petit, au détail. Nous privilégions des propositions scénographiques sobres et épurées qui sont protéiformes et cherchons à ouvrir des espaces symboliques dans lesquels la langue peut résonner. Des espaces qui mettent en tension les corps et permettent aux drames de se raconter. Les lignes très précises de nos scénographies laissent une place importante à la précision du jeu des acteurs dans une esthétique quasi cinématographique. Aujourd’hui la compagnie compte une quinzaine d’interprètes professionnels qui défendent par intermittence ses créations et ses projets.
Au fil des ans, nous avons constitué un répertoire de pièces théâtrales qui s’est métissé de multiples rencontres artistiques laissant une place conséquente à la musique et à la chorégraphie. Ensemble nous aimons alterner les grandes et les petites formes artistiques, celles qui nécessitent la boîte noire des salles de spectacle et celles qui peuvent se jouer avec des dispositifs autonomes ou bien directement sous les néons des salles des fêtes et des salles de classe.
Avides de rencontres et d’expériences, cette alternance nous permet de parcourir de nouveaux territoires et de travailler dans des temporalités différentes. Nous aimons nous adresser à l’enfant comme à l’adulte. Nous défendons l’exigence artistique des arts vivants pour l’enfance et la jeunesse avec cette conscience éthique qu’on peut tout dire à l’enfant, mais qu’on a la responsabilité de ne pas lui enlever l’idée qu’il a en lui de quoi grandir, la responsabilité de ne pas le désespérer.
Entre autres projets, pour les veilleurs [compagnie théâtrale], Émilie Le Roux met en scène Le pays de Rien de Nathalie Papin en 2008.
Suivra, en 2010, Antigone [Retour à Thèbes] d’après les textes d’Henry Bauchau, Sophocle, Yannis Ritsos et Élisabeth Chabuel.
En 2011, la compagnie met en scène Lys Martagon de Sylvain Levey, et en 2012, elle crée Un repas [cabaret-dinatoire] et Contre les bêtes [théâtre & musique] de Jacques Rebotier.
En 2013/2014, elle initie le projet BOYS’N’GIRLS [programme de spectacles, de lectures et de rencontres autour de la question de la construction des identités féminines et masculines] et crée Boys’n’Girls Prologue, Tabataba de Bernard-Marie Koltès, Tumultes de Sabine Revillet, ainsi que Stroboscopie [avec des collégiens] de Sébastien Joanniez. Dans le prolongement de ce cycle, le spectacle Mon frère, ma princesse, mis en scène à partir du texte de Catherine Zambon, voit le jour en décembre 2014.
En décembre 2015, la compagnie marque le point d’orgue de sa résidence triennale à l’Espace 600, scène régionale Auvergne-Rhône-Alpes [Grenoble] avec Allez, Allez, Allons, spectacle interdisciplinaire et intergénérationnel.
En 2016, elle se lance dans un nouveau cycle thématique, Migrations [passer et demeurer], qui s’intéresse aux migrations internationales et aux questions liées à l’immigration. Ce cycle croise une commande du Théâtre de la Ville de Paris, de la SACD et du Festival Petits et Grands de Nantes. C’est dans le cadre de leur dispositif – Les Inattendus – que la compagnie crée, en septembre 2016, En attendant le Petit Poucet de Philippe Dorin. Le cycle se poursuit en janvier 2018, par la mise en scène de La migration des canards d’Élisabeth Gonçalves.
Jusqu’à juin 2018, la compagnie est associée au Parvis, scène nationale Tarbes Pyrénées, au Théâtre Jean-Vilar à Vitry-sur-Seine, ainsi qu’à La Machinerie / Théâtre de Vénissieux, scène régionale Auvergne-Rhône-Alpes.
En 2019, elle se lance dans un projet un peu fou : réunir sur scène entre soixante et quatre-vingt-dix personnes de 16 à 86 ans, professionnels et amateurs mêlés, dans trois villes différentes [Grenoble, Orléans, Vitry-sur-Seine], pour s’interroger sur les mécanismes de notre société contemporaine. Le projet artistique participatif Et tout ce qui est faisable sera fait s’est construit au fil des rencontres entre les interprètes de deux formations artistiques – les veilleurs [compagnie théâtrale] et Le Tricollectif [laboratoire d’expérimentations musicales d’une nouvelle génération de jazz libre] – et les interprètes amateurs de chacune des villes concernées.
2020 voit la mise en scène de La morsure de l’âne de Nathalie Papin coproduit par La MC2: [Scène nationale – Grenoble], La Comédie de Béthune [CDN], le Théâtre de la Ville [Paris] et la Minoterie [scène conventionnée Art, enfance, jeunesse – Dijon]
En 2021, La compagnie collabore avec l’ERACM [École Régionale d’Acteurs de Cannes et de Marseille] et crée Cardamone de Daniel Danis. En juillet 2021, Emilie Le Roux et l’ERACM sont invités à investir la cour d’honneur du Palais des papes pendant le Festival d’Avignon 2021 dans le cadre de Avignon, enfants à l’honneur. Elle saisit cette carte blanche et y propose Pour demain, fruit d’une commande d’auteur-rices passée à Jean d’Amérique, Sylvain Levey et Mariette Navarro.
En parallèle, les spectacles du répertoire de la compagnie continuent à tourner.
Émilie Le Roux crée sa première mise en scène en 2002 : Electre/Elektra d’après Sophocle et Hoffmansthal.
À partir de 2007, pour les veilleurs [compagnie théâtrale], elle travaille sur un certain nombre de questions éthiques en écho desquelles elle met en scène des textes écrits par des auteurs majoritairement contemporains : Nathalie Papin, Sylvain Levey, Jacques Rebotier, Bernard-Marie Koltès, Catherine Zambon, Philippe Dorin, Élisabeth Gonçalves, etc.
Au fil des ans, son travail théâtral se métisse grâce à des collaborations musicales et chorégraphiques. Musicalement, elle travaille principalement avec Théo Ceccaldi, Valentin Ceccaldi et Roberto Negro, issus du collectif orléanais le Tricollectif. Chorégraphiquement, elle s’entoure de Adéli Motchan et de Christophe Delachaux. Vocalement, Geneviève Burnod et Xavier Machault accompagnent ses créations.
Après un 1er projet participatif interdisciplinaire et intergénérationnel en 2015, Allez Allez Allons, elle propose Et tout ce qui est faisable sera fait, projet qui voit le jour à Grenoble, Orléans et Vitry-sur-Seine en mai/juin 2019.
En novembre 2020, elle crée La morsure de l’âne de Nathalie Papin et en 2021 elle met en scène Cardamone de Daniel Danis.
Aux côtés des lieux où elle est artiste associée, elle s’engage dans nombre d’actions culturelles. Intéressée par les questions de transmission, passionnée par le répertoire contemporain jeune public et généraliste, elle travaille régulièrement aux côtés de comédiens amateurs, d’enfants, d’adolescents et d’adultes.
Elle participe à des comités de lecture et accompagne la formation d’enseignants, d’animateurs et de jeunes acteurs. Aux côtés d’autres équipes artistiques, elle tient place de conseil artistique et de regard extérieur.
Il commence sa formation au conservatoire du 14e arrondissement de Paris, puis il intègre l’ERACM en 2019 où il travaillera sous la direction de Baptiste Amann, Anne Alvaro, Émilie Le Roux et beaucoup d’autres.
Au théâtre il a travaillé sous la direction de jeunes metteurs en scènes comme Jules Lecointe ou Hélène Jacquel, mais aussi de plus expérimentés comme Vladia Merlet ou Nathalie Bécue. Il écrit et met en scène son projet de sortie, Maladie Blanche, dans le cadre des projets de sortie de l’ERACM
Théo Ceccaldi figure parmi les révélations de la scène jazz hexagonale contemporaine. Embarqué dès son plus jeune âge dans de sérieuses études classiques, mais de tout temps attiré par la liberté du jazz, il a véritablement trouvé sa voix en 2010 en créant en compagnie de son frère Valentin au violoncelle et de Guillaume Aknine à la guitare, un trio original faisant le lien entre la tradition chambriste occidentale et l’improvisation libre. Lauréat du Tremplin Orléans’Jazz en 2011, le Théo Ceccaldi Trio a depuis signé deux disques pour le label Ayler Records et remporté le dispositif “Jazz Migration” 2014 de l’AJC.
Membre fondateur du collectif orléanais Tricollectif, il participe par ailleurs activement à une série de formations parmi lesquelles le groupe Toons, le quartet de chambre La Scala et la Loving Suite pour Birdy So du pianiste Roberto Negro [avec Élise Caron].
Plébiscité par ses pairs, Théo Ceccaldi a intégré dernièrement le nouvel ONJ d’Olivier Benoît, le quatuor à cordes de musiques improvisées iXi dirigé par Régis Huby et Guillaume Roy, le projet “À la recherche du roi frippé” de Médéric Collignon revisitant la musique de King Crimson, ainsi que l’octet franco-allemand T.E.E. Ensemble du pianiste Hans Lüdemann et le nouveau tentet de Joëlle Léandre “Can You Hear Me ?” aux côtés d’Alexandra Grimal. Il se prête également avec plaisir au jeu des rencontres improvisées, notamment aux côtés de Vincent Courtois, Bruno Chevillon ou Élise Dabrowski.
Avec les veilleurs [compagnie théâtrale], il signe avec Valentin Ceccaldi et Roberto Negro la création musicale de Mon frère, ma princesse, en 2014 et tourne dans le spectacle Contre les Bêtes.
Valentin Ceccaldi a eu la chance d’étudier auprès de Raphaële Semezis, Florian Lauridon, Joëlle Léandre, Vincent Courtois, Élise Dabrowski, Pascal Contet, PRINT, Stevan Kovacs Tickmayer. Il se produit régulièrement avec Marcel & Solange [3e prix de groupe à La Défense 2011], Théo Ceccaldi Trio [lauréat Orléans Jazz 2011, finaliste du tremplin de Jazz à Vienne 2011], Walabix [lauréat Orléans Jazz 2009, finaliste du tremplin de Jazz à Vienne 2009], Méderic Collignon Quartet + Cordes [projet autour de King Crimson], Éric Amrofel Trio, Toons [Marcel & Solange + Théo Ceccaldi trio] et Durio Zibethinus [duo transe acoustique].
Il multiplie les collaborations dans des univers allant de la musique classique [Orchestre Symphonique d’Orléans, Orchestre de l’Opéra de Massy] à la chanson [Emel Mathlouthi, Stéphan Rizon, Céline Mastrorelli, Al] en passant par le théâtre [Compagnie Gilles Pajon, Les Oiseaux Mal Habillés, Compagnie Beaux-Quartiers – Thierry Roisin].
Avec les veilleurs [compagnie théâtrale], il signe avec Théo Ceccaldi et Roberto Negro la création musicale de Mon frère, ma princesse, en 2014 et tourne dans le spectacle Contre les Bêtes.
1996 – Grenoble, soleils levants et souffles sur les sommets, premiers magnétos avec Moka, Margot, Prohom.
1999 – Paris, Bagnolet, la Plaine-Saint-Denis, le soir à l’école avec Nosfell, camions sur le périph.
2001 – Studio Marcadet, plusieurs journées par nuit, assistant Cesaria Evora, Jacques Higelin, les Tambours du Burundi.
2003 – Immensité des routes, la musique vue d’en face, Walter, Xavier Machault, La Jongle des Javas, Bleu, Natasha Bezriche.
2005 – Grenoble encore, Cherbourg aussi, les savoirs essaiment partout en France, IGTS.
2008 – Silence des théâtres et rondeur des pays, Mangeurs d’étoiles, Aboyeurs, Veilleurs.
2011 – Tutti avec les Beatles Harmony.
2013 – Accueil et courtoisie, Dôme d’Albertville, Célestins de Lyon.
2020 – Le silence des théâtres ?
2021 – La rumeur ne meurt jamais
Il a aussi été formateur son pour l’Institut
Formée à l’université de Montpellier en études théâtrales, Tania tombe dans la marmite des écritures contemporaines pour la jeunesse en 2010. Elle poursuit sa formation à Vancouver au Canada pour une recherche autour du théâtre jeunesse en Colombie Britannique. De retour en France, elle s’outille d’une licence professionnelle conception de projet et médiation artistique et culturelle à Bordeaux.
Parallèlement Tania expérimente par diverses missions les festivals jeune public: Saperlipopette voilà enfantillage – (Montpellier – 34), Festival Théâtr’enfant, (Avignon – 84), Festival Sur un petit nuage (Pessac – 33)…
Elle accompagne pendant cinq années La Cie du Réfectoire, ainsi que le projet Mauvais Sucre de la Cie Origami / Gilles Baron.
Depuis 2015 elle s’engage dans les projets de l’Agence de Géographie Affective, et particulièrement la création « 50 mètres, la légende provisoire » qui questionne la place de l’enfant dans l’espace public.
En décembre 2020 elle rejoint les veilleurs [compagnie théâtrale] pour les missions de diffusion et de médiation.
Il découvre le théâtre auprès de Jacques Coutureau avant d’intégrer le Conservatoire de Grenoble où il rencontre notamment le travail de Laurent Gutmann.
Il se tourne vers la mise en scène avec une sensibilité particulière pour les écritures contemporaines et un goût prononcé pour l’image scénique et la lumière. Metteur en scène de la Compagnie des Mangeurs d’Étoiles, il développe également un savoir-faire de scénographe et constructeur qui l’amène à signer des univers scénographiques pour d’autres équipes.
Pour les veilleurs [compagnie théâtrale], il participe à la construction du décor de Lys Martagon en 2011, d’En attendant le Petit Poucet en 2016, et conçoit en 2014 la scénographie de Mon frère, ma princesse.
En 2020, il crée pour la Compagnie Infini Dehors la scénographie du spectacle Traversée.
En parallèle, il enseigne la scénographie en Licence d’Arts du spectacle à l’Université Grenoble Alpes.
Formée à l’Université d’Artois en études théâtrales, elle participe à plusieurs ateliers et stages, dirigés notamment par Anne Lepla [Théâtre de Chambre].
Elle poursuit ses études à Grenoble dans le domaine des arts et de la culture et travaille ensuite à l’Espace 600 – scène régionale Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis 2011, elle s’engage dans les projets artistiques et culturels des veilleurs [compagnie théâtrale]. Depuis 2013, elle collabore également avec Tristan Dubois et la Compagnie des Mangeurs d’Étoiles.
Parallèlement, elle intervient régulièrement dans différents établissements scolaires dans le cadre de projets d’éducation artistique.
Grâce à l’école de théâtre de Montpellier (la compagnie maritime) où il s’est formé, Ahmed a eu l’opportunité de postuler pour plusieurs concours nationaux. Il a alors pu intégrer l’ERACM en 2018 où il a travaillé avec plusieurs metteurs / metteuses en scènes comme : Émilie Le Roux, Anne Alvaro, Baptiste Amann, Nadia Vonderheyden, Maelle Poesy, Catherine Germain, Alain Zaepffel…
Formée à la communication visuelle, création web et au graphisme, elle travaille dans une compagnie de théâtre en tant que chargée de communication avant de se rendre compte de son intérêt plus qu’important pour la technique et en particulier la lumière.
Elle quitte son premier travail pour se former au Pacifique – Centre de Développement Chorégraphique de Grenoble avec André-Paul Venans, directeur technique du lieu et ancien éclairagiste de la compagnie Christiane Blaise.
Elle continue d’apprendre en autodidacte, alternant entre accueils dans les théâtres [notamment L’Hexagone de Meylan], créations lumières et régies pour différentes compagnies [Vox International Théâtre, Compagnie Scalène, Album Compagnie, Compagnie Between Atoms, etc].
Elle met le pied dans la logistique et la régie générale au festival L’Aria sous la direction de Robin Renucci.
Depuis 2014, elle s’occupe de la régie générale de la Compagnie des Gentils et elle travaille également au plateau sur la création de Jean-François Matignon La fille de mars [création Avignon 2017].
Elle porte avec la Compagnie Scalène un événement en cours de développement, Ouvertures Exceptionnelles, consistant en la réouverture d’anciennes boutiques abandonnées pour les transformer en lieu d’art et de culture.
En parallèle de ses études en lettres et histoire de l’art, elle s’investit beaucoup à Grenoble dans le milieu associatif culturel pour l’organisation d’événements et de festivals avec notamment Festiv’arts, Retour de scène, Mix’arts… qui lui ouvrent l’appétit du monde culturel !
Elle poursuit l’expérience avec un master professionnel dans la culture où elle découvre entre autres les joies de la création vidéo et radiophonique.
Passionnée et polyvalente, elle travaille pendant cinq ans avec la compagnie de théâtre itinérant Fabrique des petites utopies, en France et à l’étranger : d’abord seulement en communication, puis très vite en graphisme, médiation, création vidéo et sonore, aide à l’écriture, musique…
En automne 2020, elle rejoint les veilleurs [compagnie théâtrale] pour s’occuper de la communication.
Elle est également graphiste pour divers projets indépendants.
Pendant ses études en droit, et politiques culturelles, elle participe au montage de divers festivals d’arts de rue et de musique. Puis elle rejoint les équipes du festival Awaln’art au Maroc et du festival au féminin à Paris sur la coordination et la production. En 2012, retour à Grenoble au sein de la compagnie Chorescence sur le développement des créations artistiques. Entre 2015 et 2018, elle accompagne, au sein de Cap Berriat, différentes compagnies et porteur.euse.s de projet dans le développement et la professionnalisation.
En janvier 2019, elle rejoint les veilleurs [compagnie théâtrale] où elle est en charge de l’administration et la production. Elle continue en parallèle divers engagements au sein de collectif artistique, et de défense des droits.
Elle intégre en 2014 une école de théâtre à Paris : les Ateliers du Sudden pendant deux ans et travaille avec Daniel Berlouix, Pascale Mariani, Vincent Jouan… En 2016, elle intégre Le Studio de Formation Théâtrale à Vitry-sur-Seine et travaille avec Florian Stibon, Valentine Catzéflis, Sabrina Baldassarra, Michel Archimbaud, Vincent Debost, Emmanuel Vérité… En 2018, elle rejoint l’ERACM, promotion 28 et travaille avec Baptiste Amann, Anne Alvaro, Maëlle Poésy, Emilie Le Roux, Jean-Pierre Ryngaert…
Une fois ses études secondaires achevées, il quitte l’Atlantique pour les Alpes où il poursuit des études supérieures de langues et entame une formation de comédien au Conservatoire National de Région de Grenoble.
Après 3 spectacles aux Tréteaux de L’Isère, compagnie dirigée par son professeur Louis Beyler, il fonde en 1979 le groupe « Alertes »
avec Gilles Najean et Chantal Morel ; il continuera à travailler avec elle au sein du Centre Dramatique National des Alpes et de L’Équipe de Création Théâtrale, jusqu’en 1994, participant à de nombreux spectacles, tournées et festivals (Printemps du Théâtre, Avignon, Festival d’Automne, etc).
Il travaille, entre autres, aussi sous la direction de : G. Lavaudant, B. Boeglin, A. Garcia-Valdès, M. Touré, D. Pitoiset, G. Delamotte, P. Henry, P. Le Mauff, JF. Matignon, E. Cormann, É. Le Roux, G. Granouillet, T. Roisin, D. Léandri…
Des textes de : Molière, Chédid, Vautrin, Euripide, Racine, Eschyle, Hoffmann, Storey, Shakespeare, Tchekhov, Pinget, Agueev, Gogol, Pirandello, Valletti, Molnar, Montalban, Koltès, Kleist, Buffard, Tourguéniev, Turrini, Vian, Sarraute, Calaferte, Tocqueville, Claudel, Handke, Cormann, Marivaux, Papin, Granouillet, Ibsen, Duras, Bernhard, Cyr…
Il met en scène : Plus d’histoires et L’assassinat de J F Kennedy de S. Valletti à la MC2 Grenoble.
Il crée les solos : Introduction… de S. Valletti, L’ongle noir de B. Comment, Appel en provenance de la nébuleuse de P. Jakob.
Il intervient depuis 2003 à l’ENSATT à Lyon dans le département « Écriture Dramatique ». Il y délivre un atelier de pratique de la lecture à voix haute en direction des étudiants écrivains.
Avec les veilleurs, il a joué dans Le pays de Rien, Antigone [Retour à Thèbes], Allez Allez Allons, Et tout ce qui est faisable sera fait et la Morsure de l’âne.
Xavier Machault est auteur, chanteur et comédien.
Il travaille depuis 2004 au développement de différents projets dans une approche contemporaine et singulière de la chanson. En multipliant les collaborations, il explore des formes très diverses (cabaret, rock and roll, opéra, poésie, fanfare, musique contemporaine) et affine son écriture et son chant au gré des projets.
En 2020, ses projets principaux en tournée sont : PELOUSE (trio de post-chanson) / ONLY YOU (jukebox de chansons d’amour chantées par un chanteur pour un spectateur) / L’INCENDIE (réinterprétation d’un disque de Brigitte Fontaine & Areski).
Il répond également à des commandes d’écriture de chansons pour des interprètes.
Parallèlement, il est comédien pour le théâtre avec les veilleurs – compagnie théâtrale qui défend des textes d’auteurs contemporains. Il prête également sa voix à des fictions radiophoniques sur France Culture.
Parallèlement à son travail de création professionnelle, il mène des actions culturelles exigeantes et intervient auprès de différents publics (écoliers, collégiens, lycéens, détenus, personnes âgées, amateurs…).
Il travaille notamment avec : Nosfell, Roberto Negro, Théo Ceccaldi, Emilie Le Roux, Laura Cahen, Elise Caron, Valentin Ceccaldi, Peau, No Mad ?, Olivier Depardon, Camille Secheppet, Quentin Biardeau.
Il a été artiste associé à la scène conventionnée Château Rouge d’Annemasse (74) de 2016 à 2019 et est aujourd’hui en résidence sur le territoire de la communauté de communes Matheysine, près de Grenoble.
Lou Martin-Fernet est formée au Conservatoire Régional de Grenoble puis à l’École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier dirigée par Ariel Garcia-Valdès.
Pendant sa formation, elle travaille sous la direction de Georges Lavaudant, André Wilms, Claude Degliame, Evelyne Didi, Cyril Teste, Richard Mitou, Bruno Geslin…
Depuis sa sortie d’école en 2012, elle travaille comme comédienne au sein de différentes compagnies théâtrales :
Elle a mené des projets personnels : direction de la compagnie Sailor Théâtre de 2015 à 2020 ; création du solo Diotime et les lions de Henry Bauchau, mise en scène de Laurent Cogez.
Ces dernières années, elle était à l’affiche de Festen de Cyril Teste / Collectif MXM, et First Trip de Katia Ferreira / le 5ème Quart, deux spectacles en tournée nationale. Actuellement, elle est en création avec le Collectif 70 sur un diptyque de Lars Noren pour 2022.
Elle joue également au cinéma dans des films d’auteurs indépendants, notamment auprès des réalisateurs Stéphane Vuillet, Christophe Gaultier, Valérie Gasse…
Titulaire du Diplôme des Métiers d’Art “Lumière” en 2002, il devient technicien permanent au Théâtre de la Ville à Paris, puis technicien intermittent en région parisienne au Théâtre de l’Aquarium, au Théâtre de la Commune – CDN d’Aubervilliers, au Théâtre des Champs Elysées, etc.
Il a été régisseur lumière au sein des équipes de Caroline Carlson, Christophe Huysman, Matthias Langhoff, et plus récemment François Rancillac et Matthieu Roy.
En tant qu’éclairagiste, il travaille avec plusieurs compagnies théâtrales, notamment avec la Compagnie des Mangeurs d’Étoiles depuis 2003 et les veilleurs [compagnie théâtrale] pour laquelle il réalise toutes les créations lumières depuis 2007. Il collabore avec la marionnettiste Fleur Lemercier depuis 2015.
Il a également assuré les créations lumières de plusieurs spectacles musicaux notamment pour Voix Lactée, Luc Denoux et Xavier Machault. Depuis 2018, il éclaire Le grand rendez-vous du 10 – festival de chansons contemporaines & musiques actuelles, à Grenoble.
Martine Maximin est d’origine guadeloupéenne. Après avoir suivi les cours de Soizik Moreau dans la troupe du Lycée Voltaire, elle commence sa carrière professionnelle dans la pièce MATHIAS 1ER de Janusz Korczak sous la direction de Bernard Bétrémieux.
Elle retravaillera plusieurs fois par la suite avec lui pour le théâtre – il lui écrit en particulier un rôle dans S.O.S – et pour la télévision. Elle joue dans L’OPÉRA DE QUAT’SOUS monté par Jean-Louis Martin-Barbaz.
En 1989, elle est « Rose » dans TEMPO de Richard Harris [mise en scène de Philippe Ogouz], Molière du spectacle musical. Après CHUTES de Gregory Motton mis en scène par Claude Régy, elle joue dans TABATABA de Koltès, mise en scène de Moïse Touré.
Elle interprète Nancy Mannigoe dans REQUIEM POUR UNE NONNE d’Albert Camus [mise en scène de Jean Macqueron], rôle qu’elle reprendra sous la direction de Jacques Lassalle en 2005.
En 2001, avec une reprise en 2007-2008, elle joue dans L’ÉCHANGE de Paul Claudel, monté par Sarah Sanders. Puis elle travaille avec Laurence Février pour les spectacles QUARTIERS NORD et ILS HABITENT LA GOUTTE D’OR.
Entre 2002 et 2006, on la retrouve dans LE CŒUR À RIRE ET À PLEURER [mise en scène d’Alain Courivaud] dans une adaptation qu’elle-même a réalisée de l’autobiographie de Maryse Condé.
Jacques Martial la met en scène dans CANNIBALES de José Pliya au Théâtre National de Chaillot.
En 2008/2009, elle joue dans TRAMES de et mis en scène par Gerty Dambury qu’elle retrouve plus tard dans DES DOUTES ET DES ERRANCES, puis dans LA RADIO DES BONNES NOUVELLES. Benjamin Moreau la met en scène dans CHOCO BÉ de Laura Tirandaz.
En 2016, elle joue dans SUZANNE CÉSAIRE-FONTAINE SOLAIRE mis en scène par Hassane Kouyaté. Elle a tourné, en allemand, dans deux films : LIEBER BRAD et PIFF PAFF PUFF réalisés par Lutz Konnermann. On a aussi pu la voir dans de nombreux téléfilms et séries français.
En 2019, elle joue dans la série THE NEW POPE sous la direction de Paolo Sorrentino à Rome.
Chorégraphe et scénographe de la Cie Encorps à venir. Son travail artistique se situe aux confins du théâtre, de la danse, du cinéma, des arts plastiques, de la photographie et de la performance. Il se distingue par des scénographies à l’esthétique marquée où elle explore le mouvement dans sa plasticité, sa précision et sa temporalité entre différents états de corps et de conscience. Sa pensée du corps s’exprime dans un univers singulier, imaginaire et engagé dans la mise en œuvre d’une poésie en acte. Elle introduit dans ses créations des objets soit manipulés ou sous forme de machinerie dans un rapport mouvant ou émouvants.
Elle a créé une dizaine de pièces depuis 2003 et mène actuellement le projet Espace Imaginaire. Issue du cirque contemporain [formée à l’École nationale du cirque d’Annie Fratellini / Cie Jérôme Thomas], elle a été jongleuse et manipulatrice d’objets [Romanès, Cie Philippe Goudard/Maripaule B…].
Elle est issue de l’improvisation et de la composition instantanée, du yoga [professeure diplômée], de la danse buto et du body weather laboratory. Elle est formée à différentes pratiques du mouvement dans le champ de l’éducation somatique. L’environnement, la marche, la performance et les arts expressifs comme le dessin et l’écriture font aussi partie de son processus créatif et pédagogique.
Pour les veilleurs [compagnie théâtrale], elle chorégraphie En Attendant le Petit Poucet de Philippe Dorin.
S’il est né à Turin, c’est à Kinshasa, au Zaïre, dans un milieu francophone, que Roberto Negro a grandi et fait ses premières expériences musicales. Diplômé en Jazz au CRR de Chambéry, il débarque à Paris en 2008 et s’inscrit une année au Centre de musique Didier Lockwood, où il obtient un prix de composition.
Multipliant les collaborations interdisciplinaires, il flirte avec le théâtre [en composant la musique de Malapolvere de Laura Curino], la poésie [avec le slameur Mots Paumés] ou encore la chanson théâtrale [le Caravaning Club avec le trio BUFFLE! – dans lequel il co-écrit et joue avec Xavier Machault et Pierre Dodet].
En 2011, il participe à la création du Tricollectif qui constituera le cadre de la majeure partie de ses créations. Il fonde le quartet La Scala avec Théo Ceccaldi, Valentin Ceccaldi et Adrien Chennebault, puis en 2012 la Loving Suite pour Birdy So, sorte d’opéra miniature pour quintet à cordes et chant [avec Élise Caron, les frères Ceccaldi, Federico Casagrande, Nicolas Bianco, sur des textes de Xavier Machault].
Plus que jamais avide de rencontres, de renouvellement et d’expérimentations idiomatiques transgenres, il mène aujourd’hui une multitude de projets, parmi lesquels on peut citer le quartet Kimono ; le duo Les Métanuits ; Babies ; Quelle Sauce ou encore le trio Garibaldi Plop. En 2018, il sort un album de son duo avec Théo Ceccaldi : Montevago. La même année, il obtient une victoire du Jazz pour Dadada, son album avec Émile Parisien et Michèle Rabbia. En 2020, avec la même équipe, il sort l’Album Papier Ciseau.
Pour les veilleurs [compagnie théâtrale], il a co-signé la création musicale de Mon frère, ma princesse [2014], de La migration des canards [2018], et signé celle d’En attendant le Petit Poucet [2016]. Avec le Grand Orchestre du Tricot, il joue dans Et tout ce qui est faisable sera fait [2019].
Après une formation au conservatoire du 9e arrondissement de Paris, elle intègre l’ERACM en 2018 dans la promotion 28. Au cours de sa formation elle travaille sous la direction de Baptiste Amann, Anne Alvaro, Emilie Le Roux, Catherine Germain et bien d’autres.
Au théâtre elle travaille avec Baptiste Amann pour le spectacle de sortie de l’ERACM, Amours Premiers, également avec Emilie Le Roux dans Cardamone de Daniel Danis, et dans Maladie Blanche (écrit et mis en scène par Pierre de Brancion).
Au cinéma elle travaille sous la direction d’Émilie Aussel, dans un court métrage écrit pour 7 comédiens de la formation.
Elle a également une formation musicale (clavecin et chant lyrique) dont elle obtient les diplômes fin 2012 au conservatoire de Charleville-Mézières.
Après des études d’arts plastiques et d’histoire de l’art, Laëtitia Tesson, devenue artiste plasticienne, expose dans divers lieux et dans divers cadres : expositions privées, collectives, travaux pour Amnesty International, exposition en collaboration avec Régine Deforges, performances pour Aides, en soutien à des causes humanitaires…
En 2002, elle réalise les costumes de Electre/Elektra, une mise en scène d’Émilie Le Roux pour la compagnie Timeo Danaos. En 2003, elle propose une exposition qui accompagne la création de Berceuse, un spectacle mis en scène par Tristan Dubois pour la Compagnie des Mangeurs d’Étoiles. Parallèlement, avec Simon Mandin, elle ouvre un espace de jeunes créateurs et galerie d’art à Nantes : Pébroc. Elle y développe plusieurs collections textiles. Elle fait partie du trio fondateur de l’association Emergence destinée à promouvoir les jeunes créateurs [création du premier salon de créateurs destiné aux professionnels à Nantes, créations de boutiques éphémères, free market, etc]. De 2007 à 2016 sa vie se partage entre le Maroc et la France, où elle réalise la conception et la réalisation de produits dérivés et de décoration et d’architecture d’intérieur pour des lieux de villégiature français et marocain.
En 2018, elle rend publique son exposition DarkWater.
En 2019, elle crée une nouvelle marque Marthe & Blum : créations graphiques, plastiques, textiles, vestimentaires et picturales. Pour les veilleurs [compagnie théâtrale], elle dessine les costumes de La migration des canards puis de La morsure de l’âne.
Comédien et metteur en scène, il débute le jeu en 2011 dans le second rôle du film de diplôme La Noyée de Vincent Weber dans le cadre de l’ECAL (récompensé 1er prix du concours Court-circuit d’Arte/ 1er prix de la relève du cinéma Suisse au festival de Soleure). En 2013 il intègre l’école Arts en Scène à Lyon et devient en 2015 l’un des fondateurs du Collectif Le Bourdon. Cette même année, il suit la formation du théâtre de l’Iris en 2ème cycle avant d’intégrer en 2016 la classe COP spé du conservatoire de Lyon. En 2017, il entreprend, avec Laurène Mazaudier, la mise en scène d’Oussama, ce héros avant de passer de l’autre côté de la scène dans le rôle de Gary. Il est acteur et co-auteur dans le film Déter réalisé par Vincent Weber la même année (Prix du Jury, prix d’interprétation féminine et masculine au Festival Premier Plans d’Angers et Prix Cinéplus au Festival du Moyen Métrage à Brive-La-Gaillarde). Il intègre l’ensemble 28 de l’ERACM en octobre 2018.
Janvier 2017