Paco s’est arrêté, dans un au-delà, entre la vie et la mort. Il s’y sent bien. Il y trouve une sorte de paix. Dans ce pays mystérieux, nombre de personnages et de créatures viennent le visiter : une jeune femme se jette dans les flots en hurlant de joie, un âne lui propose une errance, son fils Uriel lui annonce qu’il peut se passer de lui, une petite fille qu’il ne connaît pas lui demande d’être son père… Paco est perplexe. Où est-il ? Que lui arrive-t-il ? Quelles décisions doit-il prendre ? Et s’il décidait tout simplement de vivre ? Pas si simple, justement…
Nathalie Papin nous propose d’explorer notre rapport à la mort, à travers une œuvre mordante et fondamentale sur ce qui nous rend vivant, sur ce que c’est qu’être en vie. La morsure de l’âne est un texte rieur qui navigue entre l’éclat de rire de Noïké, le cynisme de Paco et le rire fin et discret de l’âne ; un texte qui, joyeusement, nous confronte à notre filiation, nos idéaux, nos rêves et notre désir d’en découdre avec la vie.